Vide
Vide

LE Mans Cup – Cool Racing s'impose à Spa-Francorchamps

La Ligier-Nissan n°37 de Nicolas Maulini et Edouard Cauhaupe (Cool Racing) a remporté à Spa-Francorchamps la deuxième manche de la Michelin Le Mans Cup 2020. Le duo franco-suisse termine avec une belle avance à l’issue des 2 heures de course.

Sous un beau ciel bleu et une température d’environ 35 degrés, la grille de départ formée derrière le Safety Car est emmenée par Nicolas Maulini, parti de la pole position. Le départ de la course est retardé par un accident dans la ligne droite de Kemmel : à la suite d’un contact avec une autre voiture, la Ferrari n°77 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx) a tapé les barrières alors qu’elle rejoignait la grille de départ. La Ferrari est sévèrement endommagée mais Schiavoni est indemne.

Une fois la piste nettoyée, la course peut s’élancer et Maulini parvient à conserver sa place de leader, tandis que le reste du peloton est d’emblée à la lutte pour les autres places d’honneur. Au volant de la Duqueine n°3 de DKR Engineering, Jean Glorieux grimpe en deuxième position devant la Ligier n°26 de Rory Penttinen (Graff).

Maulini creuse l’écart sur Glorieux, et le Belge voit Penttinen revenir sur lui. Au fil des tours, la Duqueine n°3 et la Ligier n°26 se bagarrent pour la deuxième place. Au douzième passage, Glorieux sort large à l’Arrêt de Bus à cause d’un pilote retardataire qui ne l’a pas vu, ce qui permet à Penttinen de prendre l’avantage. Une fois devant le Belge, le Finlandais s’échappe.

Pendant ce temps, Maulini s’est construit un avantage de 20 secondes en tête et continue de creuser l’écart sur Penttinen lancé à sa poursuite.

Dans le peloton, la Ligier n°24 de Daniel Schneider (United Autosports) est la deuxième voiture à abandonner après une collision avec la Ferrari n°50 de John Hartshorne dans le dernier virage. Les deux voitures sont endommagées et Schneider doit garer sa voiture dans un endroit sécurisé aux Combes, alors qu’il tente de boucler un tour complet pour regagner son stand. Mais il ne peut y parvenir.

Après les premiers arrêts au stand, Maulini passe le volant de la Ligier n°37 à Edouard Cauhaupe, mais un retard pendant son arrêt coûte plus de 20 secondes au pilote français, qui reprend la piste avec seulement 7 secondes et demie d’avance sur la Ligier n°26, maintenant pilotée par Matthias Kaiser. Mais Cauhaupe parvient à augmenter son avance sur ce plus proche rival et aussi sur Laurents Hörr, désormais au volant de la Duqueine de DKR Engineering, qui devient au fil des tours une sérieuse candidate à la deuxième place.

Au 35e passage, le champion LMP3 en titre plonge à l’intérieur dans Les Combes pour le gain de la deuxième place et se lance maintenant à la poursuite de Cauhaupe. Mais l’avantage du Français est déjà de 23 secondes et il accentue encore son avance.

La Duqueine n°7 de Colin Noble (Nielsen Racing) est revenue sur la Ligier n°26 et l’Ecossais s’adjuge la troisième marche du podium avant les derniers arrêts au stand de 75 secondes.

La Ligier JS P320-Nissan n°37 Cool Racing d’Edouard Cauhaupe reçoit en vainqueur le drapeau à damier, avec 24 secondes d’avance sur Laurents Hörr et la Duqueine M30-D08-Nissan n°3 de DKR Engineering, et 9 secondes séparent le pilote allemand de Colin Noble et Tony Wells, troisièmes au volant de la Duqueine n°7 de Nielsen Racing.

La Ligier United Autosports n°24 de John Schauerman et Wayne Boyd est quatrième, après une belle remontée de Boyd dans la dernière heure de course. Celui-ci signe le tour le plus rapide en course avec un chrono de 2’14’’949.

Iron Lux vainqueur en GT3

La Ferrari 488 GT3 n°8 de Dino Mastronardi et Giacomo Piccini (Iron Lynx) a signé sa deuxième victoire consécutive, après s’être élancée depuis la pole position.

Dans un dernier quart d’heure de course à haute tension, Piccini a dû repousser les assauts de la Ferrari n°74 de David Perel (Kessel Racing). Une collision en toute fin de course voit Piccini partir en tête-à-queue et Perel prendre la tête, mais une pénalité infligée après le baisser du drapeau à damier fait rétrograder le Sud-Africain en deuxième position.

La météo est splendide sur Spa-Francorchamps, avec un beau ciel bleu et une température de 35 degrés. Le départ de la course est retardé de 20 minutes à la suite d’un accident dans la ligne droite de Kemmel alors que les voitures se mettaient en grille. La Ferrari n°77 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx) tape les barrières après un contact avec une autre voiture. La Ferrari est sévèrement endommagée, mais Schiavoni est indemne.

Une fois la piste déblayée, la course peut s’élancer, les prototypes LMP3 s’échappent et les GT3 sont à la lutte. Mastronardi conserve sa place de leader de la catégorie. Mais l’Italien a fort à faire face à la Ferrari n°74 de Michael Broniszewski (Kessel Racing), un sérieux adversaire pour la première place. Le Polonais doit lui-même défendre sa deuxième place face à la détermination de Michelle Gatting, au volant de la Ferrari n°9 de Iron Lynx.

Au septième passage, elle plonge à l’intérieur à La Source, prenant le meilleur sur Broniszewski, avant de se lancer à la poursuite de la Ferrari de son compagnon d’écurie. Plusieurs tours durant, les deux Ferrari Iron Lynx sont au coude à coude mais Mastronardi parvient à conserver le commandement. Gatting commence alors à perdre du terrain et au moment des ravitaillements, elle est à 4 secondes. Michelle Gatting s’arrête pour passer le volant à Deborah Mayer mais la voiture ne reprend pas la piste et est finalement contrainte à l’abandon.

Lorsqu’il s’arrête au stand pour être relayé au volant de la Ferrari n°8 par Giacomo Piccini, Rino Mastronardi indique un souci de sélecteur sur la boîte de vitesses qui lui a posé des problèmes pendant son relais. Piccini ressort avec 23 secondes d’avance sur le Sud-Africain David Perel, lui-même suivi à 90 secondes par la Ferrari n°67 de Paolo Ruberti (Kessel Racing).

Perel commence à réduire l’écart sur Piccini à un rythme élevé, et il semble que l’Italien souffre de quelques soucis, alors qu’il a par ailleurs reçu un avertissement concernant les limites de la piste. A 16 minutes de l’arrivée, Perel est dans les roues de Piccini mais part au large à la sortie du virage de Bruxelles et perd un peu de terrain. Le Sud-Africain revient toutefois très vite sous l’aileron arrière de la Ferrari de tête. Piccini doit alors faire appel à toute sa science de la course pour défendre sa position de leader.

Perel s’infiltre à l’intérieur à La Source, Piccini est large à la sortie du virage, ce qui lui redonne la vitesse nécessaire pour reprendre la tête dans la descente vers l’Eau Rouge. Alors que le compte à rebours du chronomètre est à zéro, Perel, qui a lui aussi reçu un avertissement à propos des limites de la piste, tente une ultime manœuvre dans le dernier virage. Mais celle-ci est trop présomptueuse et une collision envoie la Ferrari n°8 en tête-à-queue, et Perel prend la tête à l’entrée du dernier tour.

La Ferrari n°74 se voit infliger un drive-through (passage obligatoire à vitesse réduite par la voie des stands) alors que David Perel fonce vers le drapeau à damier. Quand il franchit la ligne d’arrivée, son drive-through est converti en une pénalité de 30 secondes, ce qui le repousse en deuxième position à 23’’582 secondes de la Ferrari n°8 victorieuse de Iron Lynx. La Ferrari n°67 de Murod Sultanov et Paolo Ruberti (Kessel Racing) est troisième, à un tour des deux premiers.

La troisième manche de la Michelin Le Mans Cup 2020 aura lieu le samedi 29 août au Castellet, après que cette course, prévue à l’origine à Barcelone, ait été déplacée à la suite de la situation sanitaire en Catalogne liée à la pandémie COVID-19.

Classements

Communiqué Le Mans Cup, photo : Jean-Luc Patars/Sport-Auto.ch

]]>

Related posts