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Entretien avec Yohan Surroca au terme de la première manche du championnat

Yohan Surroca a débuté sa troisième saison sur le sol français en participant à la Stellantis Rally CUP. Le Valaisan est toujours accompagné de son navigateur Pierre Blot et du Team CHL. Son objectif est clair : gagner le championnat U25 qui lui offrirait une belle dotation. Sport-Auto.ch s’est entretenu au terme de la première manche du championnat français, le Rallye du Touquet.  

Sport-Auto.ch : Revenons dans un premier temps sur ta saison 2024, est ce que tu en es satisfait ? 

Yohan Surroca : « Globalement, je suis très satisfait de ma saison. J’ai bien commencé au Touquet, du moins jusqu’à la 3e spéciale (rire). Nous étions en 2e position dans la Stellantis avant de sortir. Pour la seconde manche, l’objectif était clair : terminer la course et regagner rapidement de la confiance. Étant donné la rapidité du rallye, cela n’a pas été facile, mais nous avons réussi à retrouver notre niveau. Le reste de la saison s’est très bien déroulé, avec une progression constante à chaque course. Nous avons clôturé l’année sur une note très positive, en décrochant notre premier scratch dans la coupe. »

Qu’est ce qui t’a motivé à poursuivre l’aventure en France en 2025 ?

« Mon objectif est de gagner la Coupe U25. Je ne compte pas m’arrêter tant que je n’y suis pas arrivé. J’ai vraiment vu une progression lors de la fin de saison. Nos chronos ont montré qu’il fallait compter sur nous pour jouer l’U25 en 2025 »

Quelles sont les forces des rallyes français par rapport aux suisses ? 

« La France est véritablement le pays du rallye. Des constructeurs comme Hyundai et Citroën y sont impliqués, et le niveau du championnat est clairement comparable à celui du WRC2. Il y a également de belles dotations à remporter en participant aux formules de promotion. Chaque formule bénéficie du soutien de grandes marques telles que Michelin, Igol, Gt2I, etc. Parmi ces formules, on trouve notamment celles organisées par Renault et Stellantis, qui représentent de véritables tremplins pour accéder à un volant en championnat du monde. Pour ceux qui aspirent à aller loin, c’est la meilleure opportunité. »

Comment s’est déroulé la première manche du championnat ?

« Globalement, ça s’est bien passé, on va dire, sans encombre. Je m’attendais à un meilleur résultat, mais vu les conditions et le niveau d’engagement nécessaire pour jouer devant, on est contents d’avoir terminé et surtout de ne pas avoir répété les cabrioles de l’année dernière. »

Quels sont tes prochains objectifs ?

« Le prochain défi sera d’apprendre à rouler sur la terre. Nous serons au départ du Rallye Terre de Castine début mai. C’est une première pour nous, car nous n’avons jamais roulé sur ce type de surface, donc ce sera une expérience totalement nouvelle. J’ai vraiment hâte de relever ce challenge. »

L’objectif d’un pilote est généralement d’évoluer toujours vers la catégorie supérieure, si un jour l’occasion se propose, quel championnat feras-tu et pourquoi? 

« Si je passe à la catégorie supérieure, ce sera probablement parce que j’aurai gagné la Stellantis ou à la loterie (rires), donc ce sera en championnat de France ! Mais si on réussit à trouver des partenaires solides en Suisse, on viendra également participer au championnat là-bas. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient. »

Gagner le Valais ou gagner une manche Stellantis ?

« Pour la difficulté une manche Stellantis et pour le prestige le Valais ! »

Crédit photo : Bastien Roux

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