En tant que régional de l’étape, Thibault Maret nous fait le plaisir de décrire le parcours de l’édition 2025 du Rallye International du Valais pour nos lecteurs. Il passe en revue chaque spéciale, nous décrit les spécificités et le profil des routes qu’il connait bien.
| ES1 | Martigny (8,94 km) |
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Ça fait plaisir de voir ce genre de super-spéciale sur le Rallye du Valais 2025. Ça permet au rallye d’attirer, je l’espère, encore plus de public, peut-être même un public nouveau qui n’irait pas forcément sur les spéciales plus éloignées ou difficiles d’accès. Pour les équipages, c’est une bonne mise en jambes, mais il est aussi facile de commettre une erreur bête qui peut nous embêter tout le rallye. Il faudra donc savoir doser entre spectacle et performance ! |
| ES2-5 | Anzère (12,59 km) |
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Une spéciale que l’on retrouve depuis des années sur le RIV. Pour ma part, je la trouve exigeante car on y retrouve quatre portions avec des rythmes différents. Le début est très rapide et il faudra tout de suite être dans le rythme. La deuxième partie est beaucoup plus étroite, avec un risque de crevaison élevé. Ensuite, depuis le « gymkhana », on attaque une descente folle : très large, très rapide, avec la descente de la course de côte où les trajectoires doivent être parfaites. Cette descente, tu peux l’avoir faite plein de fois mais tu ne sais jamais comment la voiture va réagir : si elle va tenir, glisser ou autre. Et finalement, on a cette dernière montée, très rapide mais pas très large, qui ne laisse pas de place à l’erreur. C’est une spéciale où on peut vite avoir un mauvais rythme qui peut nous faire perdre beaucoup de secondes. |
| ES3-6 | Nax (13,30 km) |
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Raccourcie par rapport à 2024, la spéciale est typée « montée de course de côte » : une route à deux voies sur toute la spéciale. Il faut rester propre et perdre le moins de vitesse possible dans les enchaînements pour avoir des relances efficaces. On peut facilement casser trop sa vitesse et, au bout de la ligne droite, on laisse alors des secondes. Il y avait aussi des changements de grip sur le sec en 2024 alors on verra la météo cette semaine ! |
| ES4-7 | Hérémence (13,38 km) |
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Également une spéciale mythique avec le saut des Masses. C’est une spéciale technique, je trouve. Il ne faut pas trop en faire au saut des Masses, sur lequel certains sont partis à la faute par le passé, avec le mur qui est quand même très proche. La partie dans la forêt est très rapide, il faut avoir de bonnes notes pour aller vite. La descente sur Veysonnaz est courte mais intense. C’est une vraie spéciale de rallye, variée et compliquée. |
| ES8-11 | Les Cols (29,22 km) |
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Je pense que c’est LA spéciale du rallye, celle qui peut être un vrai juge de paix. Une spéciale historique avec ses 30 kilomètres de chrono ! C’est un beau morceau à faire quand tu viens tout juste de te lever le matin pour une première spéciale (rire) avec des rythmes différents, des parties techniques, du rapide et de la terre. C’est une spéciale qui demande de la gestion, mais il ne faut pas se reposer, car on peut vite prendre beaucoup de secondes dans les dents ! La portion terre est belle, car elle est tellement dure que tu peux aller vite, mais s’il pleut, ça risque d’être une autre chanson. Souvent, à l’arrivée, on s’énerve parce qu’on a perdu beaucoup de secondes. Mais quand on calcule, sur 30 kilomètres, de simples petites erreurs par-ci par-là finissent par faire beaucoup à la fin. |
| ES9-12 | Val de Bagnes – Versegères (8,88 km) |
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Une spéciale presque à domicile pour moi. Je n’étais pas parvenu à y arriver en 2024 (NDLR : sortie la veille), mais on espère bien la faire en 2025 ! Une belle spéciale où on peut vraiment attaquer : c’est très rapide, avec quelques gros freinages. Il faut rester propre et ne pas trop en faire autour du rond-point au sommet de Bruson, même si c’est tentant ! Vraiment hâte de la découvrir avec la Škoda ! |
| ES10-13 | Pays du St-Bernard – Champex (9,80 km) |
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Une spéciale mythique que l’on connait. Pour ma part, je n’ai jamais vraiment réussi à faire de bons chronos là-bas. Pour ceux qui aiment tirer des câbles, c’est parfait car il n’y a pas moins de 24 épingles donc du beau spectacle pour les spectateurs. Des épingles, il y en a tellement qu’il faut vraiment bien les passer, être perfo sinon on perd trop de secondes. La portion finale est très rapide avec des appuis qui demandent de la confiance, et un petit slalom à la fin de la spéciale pour les spectateurs pour terminer en beauté ce magnifique Rallye du Valais. |
Sport-Auto.ch remercie Thibault pour le temps qu’il a mis à notre disposition et lui souhaite de bons essais et un excellent Rallye International du Valais 2025.
Crédits photographiques : Nuno Ferreira, Sport-Auto.ch
